Malcolm McLaren n’est plus !

No Future for Malcom !

Les punks sont en deuil. Malcom s’est éteint jeudi dernier d’un cancer du poumon à l’âge de 64 ans.

Né à Londres, il était dans les années 1970 le manager du groupe anglais culte Sex Pistols et des New York Dolls, un groupe punk américain.

Avant de se lancer dans la musique, Malcolm McLaren était dans la couture. Avec sa compagne, la styliste Vivienne Westwood, il lance en 1975 la boutique de vêtements ‘SEX’ sur Kings Road à Londres.

Malcolm McLaren n’est plus – ARTE (afficher sur Google Sidewiki)

Malcom a surfé sur les vagues punk, hip hop, fashion, drag queens…

Ses initiales riment avec marketing dont il était un pro, médiatique (avec les Pistols filmés sur une péniche en plein ‘God Save The Queen’), manipulateur (accusé par les Pistols de les avoir utilisés), magicien plutôt que musicien (selon ses propres dires)…

Bye Malcom !

Street Art, Sweet Art

La rébellion éphémère !

Loin du graffiti !

Comment le Street Art, par essence éphémère, peut-il survivre à la reconnaissance institutionnelle, à la récupération commerciale (Adidas) et à la spéculation des collectionneurs ?

‘Blek le Rat’ fourgue la nuit des oeuvres de plusieurs milliers d’euros en galerie…

Comme lui, la plupart des plasticiens agissent dans la rue par goût de la gratuité et du frisson, puis exposent pour garder une trace de leur travail…

Une double démarche : muséifier la ville et urbaniser le musée !

On peut aussi croiser ‘The Dude’ et les membres du ‘Wooster’ ou visiter des expos comme ‘Art Street Gallery’ avec les oeuvres de Nanou et de son compère Arnaud

Contemporains ?

Lucian Freud, aujourd’hui âgé de 88 ans, est une figure de la peinture contemporaine. Cet artiste, parmi les peintres vivants les plus importants au monde, n’avait pas été exposé en France depuis la première rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou en 1987.

Centre Pompidou – Lucian Freud (afficher sur Google Sidewiki)

Des nus hors norme, la peinture de Lucian est crue, sûrement pas obscène, en tous les cas pour lui…

Mais comme dit Ben qui partage actuellement Beaubourg avec lui : ‘l’Art contemporain appartient à tous en 2010 (Dogons, Inuits…)’.

Or il appartient surtout à ceux qui ont le pouvoir (Claude Lévi-Strauss)

Armand ou Amour ?

No culture! No future!

Le slogan ‘No culture ! No future !’ est l’un de ceux qui ont ponctués la ‘Grande manifestation pour défendre l’Art et la Culture’ le 29 mars dernier…

Paris Art (afficher sur Google Sidewiki)

Menace des services publics locaux (culture, loisirs, sport…) et spectre de territoires désertiques planent dangereusement sur la qualité de vie, tels des vautours sur un animal en difficulté : la liberté d’expression, d’entreprendre, d’apprendre, de militer, de réfléchir, de s’amuser, de ne rien faire…

Ofri Brin, jongleuse de couleurs…

Pour Ofri Brin, Berlin est à la fois l’aventure et la patrie d’adoption.

Venue d’Israël, la jeune femme menue, aux cheveux roux et à la voix sensuelle, se produit souvent avec son orchestre dans les nombreux clubs célèbres de la capitale. Actuellement, elle enregistre son second album et vit, comme il se doit pour les jeunes créateurs berlinois, dans le quartier de Prenzlauer Berg.

Ofri fait sa musique bleue ou verte, suivant ses humeurs et selon ses envies…

One Shore Remain ?

Berlin : une ville et plusieurs nationalités (afficher sur Google Sidewiki)

Johnny Winter

Depuis plus de trente ans, Johnny Winter s’est imposé comme l’un des plus grands guitaristes du Texas. Sa signature sonore s’ajoute à une lignée musicale légendaire, commencée avec T-Bone Walker et Clarence “Gatemouth” Brown, poursuivie avec Albert Collins et Freddie King jusqu’à Billy Gibbons et au regretté Stevie Ray Vaughan…

Music From The Lone Star State (Austin, Texas).

Johnny Winter : Biographie (afficher sur Google Sidewiki)

Eh oui, ça c’est Johnny !
Le dimanche commence tranquillement :
14 h. Les Bretons, resto réputé du marché de Wazemmes à Lille. J’attaque un foie de veau aux oignons, vinaigre de framboise. RAS en particulier !
15 h 30. France Italie dans un pub irlandais, une pinte de guinness au comptoir. L’équipe de France remporte le match facilement et se retrouve en pôle position pour un nouveau grand chelem. RAS en particulier !
18 h. Au Cheval Blanc, un bar de Wazemmes. Johnny, la star locale dégomme encore et encore des riffs de guitare à couper le souffle. RAS en particulier !
18h 30. Mon portable sonne. Des places seraient encore en vente au Sébasto pour Johnny Winter ??? Pourtant annoncé sold out depuis longtemps…
J’y file illico. Le type des entrées remballe sa caisse. Il faut que je rentre ! ‘Bonjour, des amis qui sont au concert m’ont dit qu’il y a encore des places…
Vous payez comment ?
Cash ?
Ah, il m’en reste une dernière. Premier rang au balcon.’ Prix annoncé en plus.
Super !
Le concert démarre…
Un p’tit gars voûté, chevelure d’ivoire et chapeau noir apparaît.
‘Ladies and gentlemen, here is Mister Johnny Winter !’
Blanc de peau, comme dirait Nougaro, Johnny est noir de blues et albinos…
Il entame avec une chiquita, assis sur une chaise, lui qui remuait les scènes depuis toujours…
Mais la voix est là ! Inimitable et d’une conviction qui transperce les tripes…
Le jeu de guitare aussi. D’ailleurs, il assure un rappel au bottleneck sur sa guitare fétiche, celle de la photo, une Gibson Firebird…
Le public est aux anges. Johnny aussi.
Il part transformé, métamorphosé. Musicothérapie ?
Je suis téléporté sur la planète Johnny Winter !

Johnny est habité par Muddy Waters, son idole et il repasse les standards à la moulinette : Jumping Jack Flash, Rock’n Roll Hoochie Koo, Messin’ with the Kid

Un beau dimanche !

Victor Brox

Victor Brox débuta sa carrière en Angleterre du coté de Manchester au début des années 60.

Un des plus grands bluesmen anglais vivants !

Une foule d’anecdotes à raconter : Hendrix, Ray Charles, John Lee Hooker, Clapton, Muddy Waters et Aynsley Dunbar (un temps pressenti dans le JH Experience et qui fondera ensuite le Aynsley Dunbar Retaliation avec Brox)…

Guitariste, pianiste, trompettiste, Victor alterne les instruments…

Ce soir en concert privatif chez des amis. J’y suis déjà !

Un bluesman n’est pas une rock-star (afficher sur Google Sidewiki)

Bloomsbury à la Piscine

Roger Fry, Clive Bell, Duncan Grant, Vanessa Bell et bien d’autres formèrent avec le groupe de Bloomsbury une extraordinaire réunion de créateurs et de personnalités qui ouvrirent à l’art moderne français les portes de l’Angleterre en organisant à Londres, en 1910 et en 1912, les expositions du post impressionnisme.

Né au début du siècle dernier dans le quartier londonien de Bloomsbury, le groupe demeure un phénomène culturel unique dont l’empreinte est toujours visible…

Exposition inédite dans un musée français : une conversation anglaise autour de Virginia Woolf

Et de Martine au musée !

Ville de Roubaix – Exposition Bloomsbury au Musée La Piscine (afficher sur Google Sidewiki)