Albert Lee and the Hogan’s Heroes

Fête de la Musique à Marcq en Baroeul !

Retour à l’hippodrome et c’est reparti pour une course de sulky !

Non pas que la soirée s’annonce maussade malgré les orages car voici une réunion de vieux trotteurs qui entendent bien mener la danse jusque tard dans la nuit :

Charles Pasi à l’harmonica et Johnny Gallagher à la guitare ont déjà largué les starting-blocks depuis un moment…

Albert Lee fait pourtant figure de favori. Depuis 70, il sévit dans le milieu des guitaristes fous et se produit aux côtés des plus grands comme Emmylou Harris ou Eric Clapton

Mr Telecaster se balade en virtuose du country ! On en oublierait presque les fricadelles et les frites froides… Et le carnet rose à l’honneur !

Marilo et Thierry me parlent de l’Irlande au fil des bières et d’un prochain anniversaire à Dublin

L’été commence bien !

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The Vibrators

Après une escapade à Toulouse et Auzas, puis Blossost en Espagne, je ne résiste pas à revenir sur le légendaire concert des Vibrators, le samedi 05 mai à l’Abattoir à Lillers

En apparence un samedi comme un autre… Même si la soirée débute avec un havane ramené tout droit de là-bas, même si un groupe de lillois et pas des moindres, déboule avec une impatience à faire pâlir le meilleur des fans, une terrible nouvelle s’annonce…

Et pourtant ! Depuis leur participation au premier punk rock festival en 76 au 100 Club de Londres, plus rien n’arrêtent les Vibrators ! Même pas le Channel les jours de tempête et leur retour à l’Abattoir s’annonce mythique une fois de plus…

Mais il y a un bémol au tableau… Knox est absent !

La rumeur fuse… Une reconversion dans le country ?!? Des problèmes de santé ? Concert en péril ? Mais c’est mal connaître la réputation d’indestructibilité des quatre compères. Les trois survivants assurent une performance à couper le souffle…

Pas question de sex toys mais orgasme garanti… Les groupies des Vibrators n’ont qu’à bien se tenir !

En espérant revoir Knox bientôt…        

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Nicolas Ducron

Lillers, mardi dernier, pour des retrouvailles à l’Abattoir

Après des débuts dans un groupe punk de Boulogne sur Mer, Nico se reconvertit : membre émérite des Fouteurs de Joie, il se produit aussi en solo ou avec quelques compères comme Alexandre Léauthaud. Un répertoire très large allant de la valse ou la java aux rythmes de cowboys : chansons à texte, accordéon, guitare ou yukulele…

Nicolas fait grincer ses mots sur le sol carrelé des petits bistrots et n’est sûrement pas à un rappel près. La soirée se poursuit chez Christophe qui nous parle de son abri de jardin, d’après lui son seul refuge du lendemain…

Que d’agitation

Dillon

Dillon arrive du Brésil à Berlin à l’âge de cinq ans. Très vite, elle poste des vidéos d’elle, seule au piano sur le net. De quoi se faire remarquer et produire son premier album…

Dillon a besoin des quatre saisons (pluie, ciel gris, soleil, neige). Sa musique a la chaleur martiniquaise du rhum de son nom et pourtant, ses chansons d’amour se déclinent sur le mode de l’hiver

Dillon chante sans fard, avec une fragilité déconcertante, son accent allemand donnant encore plus de charme à ses chansons désaxées qui taquinent la mémoire musicale allemande qui va du cabaret berlinois des années 30 de Kurt Weill jusqu’au mouvement Krautrock de Klaus Schulze et Kraftwerk

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The Fall

Retour à l’Aéronef et au concert de The Fall mardi dernier à Lille !

Après d’incessants changements de personnel depuis 1976, Mark E Smith reste le seul membre permanent. Clin d’oeil à Jock des Bollock Brothers !

Le groupe tire son nom du roman ‘La chute’ d’Albert Camus, que le bassiste Tony Friel, lisait lors de la fondation…

Aujourd’hui, Mark arrive sur scène le gosier vraisemblablement irrité. Un air de Mister Magoo lui colle à la peau. Elena Poulou, sa moitié au clavier joue les petits chaperons rouges et marche comme un top model sur le chemin post-punk de The Fall… Give me the skinny, me souffle Thierry… Certes !

What about them ?
 

Un hot dog à la choucroute de Brooklyn, un cheese cake et une bière plus loin, je croise Marie Cat, la merveilleuse batteuse batcave de la scène lilloise et surtout du groupe Cheshire Cat. Alice et Carole n’ont qu’à bien se tenir !

Dagmar Krause

Souvenirs d’Amsterdam et de Boudisque, le temple du vinyle…

‘Voilà enfin Sort Of, le fabuleux album de Slapp Happy, en pochette originale japonisante’…

Dagmar y vocalise avec talent en attendant de survoler avec brio Henry Cow et Art Bears…

Et rejoindre Comicoperando en 2010, avec Richard Sinclair et Chris Cutler, pour un hommage à Robert Wyatt…

Il n’y a qu’à demander au chat de la maison…

Miaou !

Maggie Bell

Seven Nigths To Blues Festival !

Saint André lez Lille. Women in Blues pour cette sixième édition. Et une spéciale dédicace Maggie Bell pour conclure en apothéose samedi dernier…

J’arrive avec des souvenirs de Stone the Crows plein la tête. A peine le temps de décongeler et de se remettre du froid sibérien qui sévit depuis une quinzaine…

Tiens, Claire est devenue gothique ! Marilo me parle d’une vague histoire de fringue… Mais déjà, la reine de Glasgow déboule sur scène, entourée pour l’occasion par l’excellent groupe écossais, Blues n’ Trouble. Version pur malt !

Electrochoc garanti ! Et hommage obligé à Leslie Harvey, le frère d’Alex, électrocuté sur scène lors d’une prestation de Stone the Crows. L’aventure continue pourtant et Maggie qui aurait pu tout autant s’appeler Janis, évolue sans complexe sur les traces cosmiques de sa consoeur américaine. A ses côtés, Jimmy Mc Culloch, le nouveau guitariste des Crows, futur Wings de Linda et Paul Mc Cartney… Au grand dam de Sir Macca Paul Ramon Percy !

Maggie enchaîne les titres et évoque Brian Auger, son vieux complice resté en Allemagne. Allusions également au Jon Lord Blues Project et à Lazy

Un petit Southern Comfort pour s’éclaircir la gorge ? 

Festival d’Angoulême

La bd, un média libre !

Au départ, sans relation particulière avec la bd, Angoulême représente aujourd’hui une des vitrines incontournables du neuvième art

Si en 74, Hugo Pratt signe la première affiche, Art Spiegelman, le mythique créateur de Maus et Président de ce dernier festival, se voit consacrer une exposition rétrospective d’une envergure exceptionnelle…

Formé à San Francisco, Art est aux premières loges pour assister à l’explosion du psychédélisme et des mouvements artistiques contestataires de la fin des sixties. Au contact de la scène underground et de ses figures tutélaires comme Robert Crumb, il devient un des représentants les plus en vue de la contre-culture et de la bd alternative aux Etats-Unis…

Avec Maus, Art immortalise le périple de ses parents en les dessinant comme des souris pourchassées par les chats nazis…

Côté iranien, le ‘Paradis de Zahra’ d’Amir et Khalil, traduit la quête d’une mère à la recherche de son fils disparu lors de la Révolution Verte en 2009…

Ou comment un état fictif détruit ses citoyens ?

Et de conclure avec Art : ‘la bd a été inventée pour illustrer les journaux et rendre des rêves aux gosses’… Aujourd’hui, elle traite aussi bien des sujets de société que des mangas avec l’expo ‘les sens de l’humour’ au pavillon Mangasie ou l’anticipation avec l’expo Jules Verne à l’Espinoa

Tout pour se coincer une bulle

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Bijou

Un petit joyau ressort de son écrin !

Bijou, groupe culte de la scène rock hexagonal, est de retour sous l’impulsion de son leader historique, Philippe Dauga qui en oublie de parler des Picards… SVP !

Et c’est reparti avec les dernières tribulations parisiennes, entre l’Européen pour une autopsie en live, le Café des Arts avec Bonnie and Clyde de Serge Gainsbourg et La Locomotive avec Didier et Philippe Wampas pour une histoire de téléphone…

Les Papillons Noirs à la Flèche d’Or, en prime pour la nostalgie… Relax baby be cool !

Martin Singer

Dernier opus de Martin ! Envie de se coincer une bulle ? Warum nicht !

Un côté Tintin au Congo, volontairement acerbe ! Les 1001 mésaventures de Coco et Maîtwesse confrontent au colonialisme sordide…

Ou alors, pourquoi pas une planche chez Poivre et Sel et les pérégrinations de Fox, philosophe sdf : ‘la rue, c’est comme qui dirait mon toit, sauf qu’il n’y en a pas… Un grand toit avec des couloirs de bitume’… Les galères de Fox le transforment en serial killer de pigeons…

Ou encore, les riches vous disent merde