Année du Cheval !

Cheval

 Le cheval chasse le serpent et galope avec fougue vers un avenir riche de perspectives alléchantes…

Passerelle Première étape à la Passerelle chez Simone. En voiture ou à cheval, suivre le canal jusqu’à Leers Nord en Belgique…

Nicolas Daquin et sa dame blanche nous emmènent sur la plage entre les pédalos, les cuistax et les rosalies, tous autant d’engins à pédales sillonnant les côtes belges…

Simone, la patronne de l’estaminet, entonne à son tour des airs de Piaf. Là voilà bien en avant sur les planches, bien mieux qu’au fond du café

La Môme du troquet ne regrette rien, ni le bien, ni le mal, en pointant son compagnon remettant une bûche à brûler, impassible face à la scène comme le chat sur la table…

Simone nous parle d’Adamo, son ami d’enfance… Les filles du bord de mer… Des chansons écrites à Leers… Et la vie en rose !

‘J’a mo am gorche ! Bon, j’ar mets un’ tournée’ dit-elle… Nico de vouloir l’aider : ‘je fais quoi ? Mets te drot’ !

Et la fête continue !

Paulo et ses compagnons ronronnent comme un gang de tractions toutes neuves… Rien de plus normal qu’un sourire pour marquer plus de quarante cinq années folles d’un répertoire bien huilé… Et comme le rappelle une assiette murale de Simone : ‘la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure’

Boris Vian, Raoul de Godewarsvelde, Bernard Dimey, tout y passe…

Finalement, Ch’ti Bayou clôt la soirée dans une ambiance cajun débridée, à faire pleurer de rire un alligator…

Femmes PanthèresEscale à la Maison Folie de Wazemmes pour l’exposition Grrrrrr, consacrée aux Femmes Panthères…

Le mystère s’étoffe, alimenté à la mesure du nombre impressionnant d’artistes présents. Plus de 150 ! De François Boucq à la Dude Company en passant par Croco…

Les rumeurs les plus folles circulent sur le duo félin vêtu d’imprimés fauves depuis des décennies. Pascaline et Esméralda seraient au festival du court à Clermont-Ferrand ?!? Coutumières du fait, les deux compères entretiennent le suspens jusqu’au vernissage pour une apparition souriante de la nième représentation du rôle de leur vie… GRRRrrr !!! Pantheres

Retour à la Cabine du Camion à Roubaix pour l’exposition de Dody et Pierre Charlon…

La première grave et peint, le second sculpte la pierre. Des bustes en forme de cactus, des visages qui ouvrent la porte sur une amitié, d’autres trop lisses sur lesquels rien ne se lit. Certains gardent un secret que l’on aimerait connaître mais tous sont les témoins attentifs d’un mariage réussi avec les oeuvres de Dody qui à 94 ans, signe un bien bel accrochage, entre arrache-coeur et accroche-rêve… Un besoin d’aimer filtré et capté par les toiles et les gravures de Dody ! Pas de quoi psychanalyser un chat ! Même celui de Simone ! Mais quand même ?

Les yeux pétillants et le sourire malicieux, Flo serpente entre les sculptures, la boîte à images en bandoulière et en guise de capteur de rêves…

Pas mal pour un galop d’essai !

La Trilogie Papoue

Bonjour tout le monde !

Bienvenue dans WordPress pour un nouveau billet documentaire…

Jeudis 21 février, 14 mars et 11 avril à la Maison Folie de Wazemmes. Lille

Trilogie Papoue

Pour penser notre propre société, historiquement, socialement, mieux vaut parfois regarder ailleurs. C’est à travers la Trilogie Papoue, trois films des australiens Connolly et Anderson, que la Maison Folie de Wazemmes vous propose d’échanger autour de la thématique de l’altérité. Témoignage ethnographique exceptionnel, le premier film « First Contact » relate, à partir d’images d’archives de 1930, la rencontre entre des chercheurs d’or et un peuple encore isolé du monde, les Ganigas de Nouvelle-Guinée. En 1988, puis en 1991, les documentaristes tournent les deux autres volets de cette trilogie (projetés à la maison Folie les 14 mars et 11 avril), en s’attachant à l’histoire de Joe Leahy, le fils métis de l’un des trois chercheurs d’or…

Chefs d’oeuvres cinématographiques, ces films permettent de revenir sur la rencontre entre deux sociétés bien différentes, le capitalisme naissant face aux valeurs tribales. Une trilogie impressionnante sur le choc des cultures, les rapports de pouvoir et d’argent, la tragédie humaine et la guerre, et surtout, une histoire qui trouve encore un triste écho de nos jours dans la question sensible des rapports coloniaux et de domination. Pourtant « l’Autre » est avant tout une affaire de regard et de droit, et c’est bien pour cela que le cinéma documentaire peut nous aider à lutter contre cette peur de la différence…

Les voisins de Joe Leahy sont décidément bien turbulents, surtout quand le prix du café s’effondre. Et c’est reparti pour une guerre tribale !

La paysanne Ganigas plante ses patates sûrement plus douces que sa vie et déclare non sans ironie :‘ Et tout ça pour qu’ils continuent à se foutre sur la gueule’ !

Et Joe de louper son prêt à la banque et son installation en Australie…

Les Dieux seraient-ils une nouvelle fois tombés sur la tête ?

En tous les cas, Florence et moi dégustons la tarte aux poireaux et le vin blanc au milieu d’un débat passionnant !

Papous