Autour de Meret

Meret PortraitHistoires de muses !

J’aurais pu parler de l’inconnue du Lam…

Artiste protéiforme, Meret se fait remarquer dès 1936 au café de Flore. Attablée avec Pablo Picasso et Dora Maar, son bracelet de fourrure intrigue. ‘Tout devrait être couvert de fourrure’, lance Picasso… ‘Comme cette tasse’, rétorque Meret… A 23 ans, la voici propulsée au statut de muse des surréalistes ! Man Ray figera l’événement par une célèbre photo de nu… Très vite, Meret met son idée en pratique et réalise le Déjeuner en Fourrure, un assemblage qui initie sa métamorphose en artiste majeure du mouvement surréaliste…

J’aurais pu parler encore et encore de cette artiste inclassable mais ce mercredi 26 mars est aussi l’occasion de prendre un petit café avec Flo… A défaut de service en fourrure, le musée nous propose un philtre d’amour de chez Reinette… Et nous voici partis pour une Nouvelle Aventure !

Smith_MapplethorpeJ’aurais sûrement blogué sur l’ovni du Grand Palais à Paris…

En ce dimanche 20 avril, je croise l’oeuvre du photographe new-yorkais, Robert Mapplethorpe. Montrée pour la première fois dans son ensemble, elle illustre un questionnement incessant et une soif d’élever la photo parmi les arts majeurs… J’aurais pu disserter sans fin sur le sujet mais je préfère laisser la parole à Patti Smith qui fut son amie intime…

Un week-end pascal en compagnie de Patti, devenue muse de la photo…

Durand_MurphyJe me serais aussi attardé sur les compagnons d’Elliott Murphy…

Drakkar toutes voiles dans le vent, les vikings d’Olivier Durand surfent sur une vague pop rock à la George Harrison… Guitariste de Little Bob pendant 9 ans, Olivier le Havrais se pose aujourd’hui en véritable bras droit d’Elliott Murphy quand il n’est pas au commande de son propre groupe, Normandy All Stars…

Zabou nous fait la visite à l’Escale…

Au Havre bien évidemment !

En tous les cas, je pars à Gruissan rejoindre quelques amis et recharger les batteries…

Nul doute de retrouver quelques muses au bord de la Grande Bleue !

Patti Smith

Fête de l’Humanité. Paris. Samedi 15 septembre. 

Je retrouve Patti (auburn) sur la plus grande scène du monde, celle de l’Humanité. A 65 ans, bonnet vissé sur la tête et rangers aux pieds, elle chante encore et toujours avec les tripes et la rage d’y croire. En autant de valeurs humanistes qu’elle déclame à la manière d’un poème idéal : un monde meilleur où les enfants grandissent sans la menace du cancer…

‘Car punk, c’est aussi la liberté de respirer de l’air pur et de boire de l’eau non polluée’…

Because the night, Gloria, Banga, Maria, tout y passe de 1974 à 2012…

Evidemment, le concert explose dans un rappel géant au son de People have the power, tout droit ressorti de l’album Dream of life de 1988. Rêve garanti !

Le plus dur étant de maîtriser les coupes de champagne au milieu des pogos !

Dédicaces à Sandrine, Isabelle (s), Marie et Michel…

 

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Patti Smith

Ce soir au théâtre Sébastopol à Lille !

Lever de rideau sur une ambiance à la Velvet…

Patti, la grande poétesse du rock, apparaît, presque timide au milieu d’un sextet unplugged…

Lenny Kaye campe à ses côtés, fidèle compagnon des débuts et rien moins que sauveur du rock garage grâce à la compile ‘Nuggets’ sans laquelle nombre de groupes seraient tombés dans l’oubli…

Disque de chevet de Patti à l’époque des clubs new-yorkais comme le CBGB ou le Max’s Kansas City avec Tom Verlaine !

Patti s’indigne : ‘People have the Power’ ; se rebelle contre la boucherie économique et la corruption généralisée : ‘Jésus est mort pour les pêchés de quelqu’un mais pas les miens’...

Vient un hommage à Charles Baudelaire suivi de Gloria, l’hymne incontournable du rock. Puis un rappel avec ‘Outside of Society’ et ‘Because the Night’, coécrit avec le Boss…

Un superbe best-of pour un indispensable voyage qui m’emmène jusque dans un dernier bar où je rencontre Lola et Céline…

Oui, j’arrive !